06/02/2007

Poids excessif des cartables et nullité du corps enseignant et étatique

C’est connu, les cartables cassent le dos des petits enfants, dès le début du collège. Au sens figuré, et peut être au sens propre, en provoquant scoliose, tassement osseux, conditions pour déplacer un disque intervertébral, idéal pour avoir plus tard une sciatique par exemple.
Le remède est théoriquement simple : alléger fortement le poids du cartable, le placer sur les deux épaules à la fois. Ce dernier point est de plus en plus assuré, par deux bretelles fort opportunes. Quant au reste, autant siffler dans un violon, car c’est là le domaine de la toute puissante corporation du mammouth enseignant, comme le qualifiait l’ancien ministre Claude Allègre.

J’ai moi même tenté un changement de mentalité et de pratique en adhérant à une association de parents d’élèves, m’astreignant aux réunions avec professeurs et proviseur tout au long d’une année scolaire. En pure inutilité.

Les solutions possibles :
* Donner un casier aux enfants pour qu’ils mettent une partie de leurs livres : c’est parfois fait, pas très commode pour les enfants, qui préfèrent jouer plutôt que d’aller à leur casier durant la récréation.
* Demander aux élèves de se mettre en binômes afin qu’un sur deux seulement amène ses livres : cela déplaît aux enseignants, car il faut prévoir qui amènera quoi, et souvent les enfants oublient d’apporter le livre, en pénalisant deux d’un coup.

* Prendre des feuilles à part plutôt qu’un gros cahier à mettre en suite dans un classeur, ou au moins un petit cahier avec peu de pages, quitte à en changer en cours d’année : le professeur n’aime pas trop cette gestion supplémentaire bousculant ses habitudes, ne permettant pas de voir tout le cours de l’année en une seule fois, sur un seul document.
* Demander aux parents de vérifier l’utilité des affaires amenées à l’école : là, ce sont les enfants qui n’apprécient pas du tout cette intrusion, leur interdisant d’amener jouets, livres, matériel vidéo divers : c’est la bataille assurée !

* Acheter un cartable muni de roulettes : les enfants sont moqués par leurs petits copains, alors que c’est une solution idéale, au moins sur le chemin de l’école jusqu’à la salle de cours. L’image de soi en construction étant renvoyée par les autres, ce n’est même pas la peine de penser à cette solution !

En attendant, les enfants continuent depuis des dizaines d’années à se casser le dos et la santé, en toute impunité des responsables, à supposer qu’on puisse leur mettre un nom.

Personnellement, j’ai proposé à l’association de parents d’élèves dont je faisais partie de porter plainte contre X pour la mise en danger de la santé de centaines de milliers d’enfants, à chaque génération. Evidemment, ils ne voulaient aucunement faire une telle chose non politiquement correcte, risquant de les fâcher durablement avec les instances éducatives, syndicales et autres.

Maître mot de la fonction publique en effet : pas de vague !
Une solution simple serait d’imposer aux enfants entre la classe de la sixième et de la seconde par exemple de prendre des cartables à roulettes. Mais au pays libéral démocratique, cela ne saurait se faire. Il faut donc laisser les enfants continuer à se détruire physiquement, comme cela se fait depuis toujours.

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